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Vu du dedans
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  • L'intérieur de ma tête est plein de flotte ! Ya plein de 'tites bulles, comme des éclats de rire, qui remontent à la surface en se dandinant... Artiste céramiste raku, en mode introspectif
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4 mai 2009

marchés de créateurs

Je rentre d'un ouïïk end de marchés...les gens ne sont pas stressés à Marseille!

Il fait chaud et soleil. la grippe, tout le monde s'en tape ! D'ailleurs personne n'en parle, ou alors, juste pour déconner. Les deux jours étaient superbes, et beaucoup de monde est passé nous voir, en haut de la Canebière. le coin est joli, sous les arbres, et près du kiosque à musique. J'ai plutôt bien vendu. Mes "bestioles à la plage" sont bien parties. J'en ai vendu 7 ou 8, je sais plus. J'ai plus qu'à en refaire pour mes prochains marchés.

J'ai vendu aussi quelques pièces en raku, mais surtout beaucoup de petites bêtes premiers prix, à des collectionneurs. J'ai vu passer pas mal de touristes italiens, en troupeau...ils parlent fort et ne se préoccupent pas des vendeurs autochtones. certains ont répondu à mes bonjours mais j'étais carrément ignorée par la majorité. pas un regard. même s'ils regardaient ma "production" ils ne cherchaient pas le contact avec l'habitant.

J'ai pu observer tranquille, un échantillon d'humanité. La mode est visiblement au violet et au parme (eark !). Les marseillais sont plutôt des gens polis, gais, bavards...et un peu fauchés !

J'aime bien cette période de l'année, les gens portent leur personnalité sur le dos: optimistes, en tong, avec des débardeurs ou frileux pessimistes avec des anoraks ou des superpositions de lainages... ya aussi des indécises inclassables, avec des collants et un short par dessus...un style particulier.

J'ai été me chercher un sandwich a midi, dans un bouï-bouï du coin...mais j'ai dû me faire violence pour choisir mon repas: 2 beaux sandwichs trônaient dans la vitrine réfrigérée. je m'étais décidée pour l'un d'eux, et j'attendais mon tour. tout d'un coup le gars qui servait a toussé un grand coup en ramonant bien sa gorge des glaviots égarés, en portant la main à sa bouche. il a repris son boulot en touchant les 2 sandwichs l'un après l'autre plusieurs fois et en les ouvrant pour montrer leur contenu à une affamée qui était devant moi dans la file. Quand mon tour est venu, j'ai changé d'avis, j'avais plus faim, j'ai pris une canette de Perrier !

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